Crise d'angoisse : comment s'en sortir ? Le petit guide de la crise de panique et du trouble panique
Rapidement, Naturellement et sur le Long-Terme
Spoiler : ce sont des synonymes !
Les professionnels de santé préfèrent le terme « attaque de panique » pour désigner ce que l'on appelle communément une "crise d’angoisse".
Le terme "crise de panique" est finalement une combinaison du langage scientifique et du jargon plus populaire. L'expression "crise de panique" reste largement accepté par tout le monde.
Dans les années 90, le corps médical utilisait le terme « spasmophilie » en référence aux tremblements observés chez certaines personnes lorsqu'elle faisait une crise d'angoisse. Ce terme est devenu désuet depuis. D'autant plus qu'une crise d'angoisse ne se manifeste pas toujours par des spasmes ou des tremblements.
Voir les symptômes d'une crise d'angoisse.
Tout compte fait, peu importe le mot que tu choisis et peu importe ce que l'on dira autour de toi : tout ces termes désignent exactement une seul et même chose.
La mise en état d'alerte maximale du corps et du mental.
La crise d’angoisse est un épisode de montée d'anxiété poussée à l'extrême. Une crise combine toujours des symptômes physiques, des pensées et des peurs.
Le corps est en alerte maximale et des réactions physiques se manifestent en cascade. Non, ce n'est pas "dans ta tête" : ces symptômes sont bien réels et très douloureux.
Cette impression de perte de contrôle ne se limite pas au corps. Des schémas de pensées se mettent en place. Les pensées avant, pendant ou après une attaque de panique sont toujours répétitives, négatives et dévalorisantes.
Une crise entraîne et nourrit un sentiment d'insécurité permanente. Pour comprendre les peurs liées à ton anxiété, il faut comprendre ce qu'il se joue réellement en toi.
Pourquoi les crises reviennent ? Pourquoi est-ce aussi difficile de sortir de l'anxiété ? Lorsque tu fais des crises depuis plusieurs mois ou plusieurs années, un cercle vicieux se met en place. Ce schéma est récurrent chez toute personne anxieuse.
Les sensations physiques désagréables de la crise d’angoisse sont toujours très inquiétantes. A juste titre, près de 40% des premières crises d'angoisse terminent aux urgences.
Certains indices confirment que le trouble anxieux gagne du terrain :
Lors d'une attaque de panique, voici quelques conseils pour calmer la montée d'angoisse :
Un traitement médicamenteux ne pourra être prescrit que si vos épisodes anxieux se prolongent dans le temps.
J'aime expliquer aux personnes qui me contactent que je vois la prise de médicaments comme des béquilles. On les utilise quand ça devient trop dur pour nous de marcher. En revanche, quand on se fait enlever le plâtre, il ne faut pas oublier la rééducation !
NON. Tu n'es PAS folle. L'attaque de panique n'est pas un problème psychologique. De ma propre expérience avec plus de 750 femmes atteintes de crises d'angoisse, l’hospitalisation en psychiatrie n’était généralement pas appropriée.
Si les crises d’angoisse sont fréquentes et se manifestent de façon imprévisible et inattendue, il devient nécessaire de mener un travail personnel en profondeur pour sortir du cercle vicieux et de l'état d'alerte permanent.
Quelques exercices peuvent t'aider au quotidien à réduire tes crises d’angoisses :
Choisir de se faire accompagner est une décision très personnelle. Mais surtout une décision très inconfortable. Car se faire accompagner demande d'accepter l'idée que pour avoir des résultats que tu n’as jamais eu, il te faut faire des choses que tu n’as jamais faites.